Les protagonistes : les pêcheurs industriels néerlandais
Les antagonistes : BLOOM, les citoyens fervents défenseurs de l’environnement et les pêcheurs artisans
Les spectateurs : le Parlement européen et la Commission européenne qui ferment les yeux
Dans les coulisses : les lobbys industriels et leurs relais politiques qui manœuvrent pour défendre les intérêts des industriels néerlandais
Nous investissons dans le “futur”. Nous sommes les champions du monde des techniques de pêche les plus innovantes, toutes rivalisant d’efficacité afin de pêcher toujours plus, plus vite, et à moindre coût.
Ne cherchez plus. La pêche électrique, ce sont eux ! La pêche au Kärcher® (vouée à remplacer la pêche électrique) ce sont eux ! La senne danoise, ce sont eux ! Les bateaux-usines géants, tels que le Scombrus et le Margiris, ce sont eux ! Et tout ça grâce aux subventions publiques européennes !
Nous investissons dans d’innombrables armements français et internationaux pour pêcher partout dans le monde sous divers pavillons.
Nous récupérons ainsi leurs quotas de pêche.
Le 1er armateur européen, le groupe néerlandais Parlevliet & Van der Plas, possède les armements Euronor (Boulogne), la Cie des pêches (St-Malo) et CFTO (Concarneau), mais place aussi ses billes en Allemagne, au Royaume-Uni, en Lituanie, aux îles Féroé… c’est tentaculaire !
Nous plaçons des hommes de confiance à tous les niveaux de décision et de représentation en Europe, pour veiller à nos intérêts et parer à toute modification de loi qui viendrait contraindre nos ambitions.
La famille Dhellemmes illustre à merveille cette stratégie : Geoffroy Dhellemmes est DG de France Pélagique (armement co-créé par l’un des plus puissants armateurs néerlandais). Antoine Dhellemmes, son père et ancien DG de France Pélagique, siège au Comité national des pêches. Il est aussi directeur de l’organisation de producteurs FROM Nord qui gère les quotas. Habile.
La scène de crime ?
L’Océan, théâtre à ciel ouvert où se jouent les expérimentations de pillage, sous les yeux des pêcheurs artisans français, belges, britanniques et allemands. Impuissants, ils assistent à la mainmise des industriels néerlandais de la pêche sur les ressources.
L'arme du crime ?
La dernière technique qui centralise toutes les tensions : la senne danoise. Ce dérivé du chalut de fond fonctionne par vibrations de longs câbles créant un mur de sédiments en suspension permettant d’effrayer et de conduire les poissons vers les filets. Après son passage, il ne reste plus rien à pêcher pendant plusieurs jours.
Le mobile ?
Au nom du profit et sous couvert d’innovation et d’expérimentation scientifique, le développement du modèle néerlandais de pêche industrielle organise la destruction du vivant, par le biais d’un lobbying agressif et au prix de la disparition de la petite pêche.
Un texte
Un texte
Un texte
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Avec votre soutien, nous pouvons donner la réplique aux industriels néerlandais de la pêche afin de stopper l’expansion de pratiques dévastatrices.
🙏 Aidez notre équipe scientifique à étudier en profondeur le modèle destructeur de la pêche industrielle néerlandaise ! C’est seulement sur la base de preuves scientifiques irréfutables que nous pourrons nous élever contre leurs pratiques destructrices du vivant et du métier de pêcheur artisan. Nous avons besoin de tout votre soutien pour nous opposer aux lobbys néerlandais qui font la loi en Europe.
Par une approche scientifique indépendante et rigoureuse, BLOOM œuvre pour que les politiques et les finances publiques ne détruisent plus l’océan et ceux qui en dépendent. BLOOM est une petite structure de huit personnes reconnue pour ses victoires environnementales. En avril 2018, Claire Nouvian, sa fondatrice, a reçu le Prix Goldman, équivalent du Prix Nobel de l’écologie.